1. |
L'Idée Positive
03:36
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2. |
Etat Limite
06:45
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Je vois enfin le navire émerger
Les flots déchainent leur haine
Il se décolle de l’obscurité
L’orage et la tempête se dévoilent enfin
Et violent le ciel
Mes rêves vont-ils enfin pouvoir embrasser
Toutes les immondes réalités
Etat Limite
Etat Limite
Ennemi sans visage
La proue fragile du vaisseau
Attaque la mer et fend les flots
Mon corps est las il veut succomber
Peu à peu je perds… la raison
L’attente est longue et les lunes s’enchainent
Le froid m’assiège et m’annihile sans nulle peine
Ultime voyage vers un monde d’écorchés
Vers le monde noir de mes frères damnés
Où je pourrai siéger à jamais à tes côtés
Ô Lucifer
Où je pourrai siéger à jamais à tes côtés
Ô Lucifer
La marque du malin
L’abandon est total
J’embarque pour les limbes
Ô Lucifer
Accueille- moi
Ô Lucifer
Tends moi les bras
La force et l’envie m’abandonnent
Lutter face au vent est vain, je m’épuise
Etat limite infâme
Le prisonnier d’un esprit malade
La neige tombe, ma gorge brûle
Mes poumons s’enflamment
La folie gagne, l’oubli me guette
Je vis dans les méandres d’une vie sans soleil
Mon esprit s’évade
Mes yeux se voilent
« …La science n’a pas encore appris
si la folie n’est ou n’est pas,
le sublime de l’intelligence… »
E. A. Poe.
Etat limite
Je suis ton esclave
Etat limite
Ennemi sans visage
Etat limite
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3. |
L'Homme sans Visage
06:39
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« Come to me,
Welcome in my void
Let me be your host…
Again !
I am lost in your eyes
And if you must die
You will burn first… »
(Anonyme)
Dans le reflet d’un miroir
Une image se dessine
Sombre et hostile
Mon âme s’évapore
Et là, la vie s’écoule sans limite
L’homme sans visage
Éternel complice
Un être de malice
Marionnettes de chairs
Aux visages lunaires
Je vous vois haletantes et meurtries
Ô nocturnes angoisses, entendez-vous?
Les derniers mots d’un damné
Prisonnier d’un monde
Où le temps et l’espace
Sont à jamais repliés
Parfaire cet au-delà
À la mort se donner
Et se figer dans l’instant
Glacial et obscène
L’image d’un paradis perdu
Un commun vortex
I fall deeper and deeper
Je me livre en pâture
Aux obsessions de mon maître
Aux humeurs des morbides spectres
Aux hurlements des ombres
À l’appel froid de la tombe
I am the drowning man
L’homme sans visage
La noirceur est mon guide
Je suis l’amant du vide
La raison vacillante
Je trouve enfin la paix
Aux confins des enfers
Je meurs et me libère
The story of the drowning man
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4. |
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«… Uniquement pour narguer,
Nyarlathotep avait désigné la route
Conduisant vers la sécurité
Et la merveilleuse cité du crépuscule,
Uniquement pour railler,
Ce messager noir avait révélé le secret… »
(HP Lovecraft)
Die
Dieux, dieux extérieurs, sous l’influence du chaos
Je me donne à toi sous le chaos rampant
Ô Seigneur noir, des désordres aliénants
Chaos rampant aux mille visages
Messager des autres dieux
Je répands tous les maux aux gisants
Die
Maître des désordres mentaux
J’aperçois sans cesse ton ombre
Tu me guides sans remords
Vers l’inévitable folie
Et là sur le sol
Les vestiges noirs
D’un apogée funeste
Nourris-toi de moi
Toi qui me hantes
Et vis dans mes ténèbres
Tu chuchotes à mon âme des flots de pensées destructrices
Nourris-toi de moi
Et bâtis ton empire
Sur les ruines sanglantes de ma lucidité
Welcome
In the void
Welcome
In my void
Let me follow the sign
Nyarlathotep
Tu es mon guide
Je suis à toi dans cet ultime chaos
La folie est mon alliée
Alter ego de douleur
Souviens-toi de moi, Ô Dieu des dieux
Je vois ton visage
Qui donne à mes nuits son lot de souffrances
Nourris-toi de moi je suis ton esclave
Au nom du chaos je me livre à toi
Une terre fertile, celle de ton empire
Tout mon être est habité par cette unique pensée
Ô maître nourris-toi de mes larmes
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5. |
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Aujourd’hui le ciel est gris
Comme tous les autres jours
Les nuages restent figés dans le temps
Je n’ai pas vu le soleil depuis si longtemps
Les étoiles ne veulent plus me voir
La lune m’a abandonné
Je suis seul
Je suis seul face aux astres invisibles
Je danse avec les lames
Valse suicidaire avec le néant
Je lutte pour ne pas sombrer dans la folie
Mais la folie est la mère qui m’a enfanté
On me drogue en me disant que tout est dans ma tête
On m’enferme dans des chambres sans fenêtre
On me dit que je n’ai pas le droit de souffrir
On me dit que je suis le plus chanceux des fous
Ne me jugez pas pour ce que je suis
Ne me jugez pas pour ce que je suis, ce que je fais
Ne me jugez pas
Je suis l’oublié des dieux
Du diable et de sa cour
Vous n’avez fait que rendre
Ma douleur plus palpable
Sortez les infirmières de mon monde
Brûlez ces médecins incompétents
Mon désespoir, je le noie dans la neige
Vous ne récolterez que poussières et fleurs fanées
Un jardin sans couleur
Une tombe sans épitaphe
Ne me jugez pas
Ne me jugez pas
Je suis l’oublié des dieux
Du diable et de sa cour
Le venin coule déjà dans mes veines
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6. |
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Derrière la frontière de mes peurs
S’ouvre un horizon
Entre paix et douleur
Un obscur espace
Où je m’aime autant que je me déteste
Le mal est mon allié
Les lueurs s’étalent
Le soleil m’embrase
Et je tourne la page
Avec dans la bouche le goût de mon sang
Je me laisse aller
Et je sombre
Je n’ai plus la force de lutter
Paradis artificiels
Rotting misery
Splendeur du mal
Je te veux en étreinte
Sombrez là les larmes
A Call beyond the light
Noyé dans ma misère
Haletant je cherche
Une paix venant intérieure
Beneath the remains
Un espace où j’échappe à ma folie
A cet endroit si maudit
Que je me plais… à tant aimer
Le silence et l’effroi
Comme ultime témoin
Le chapitre est-il clôt?
Par l’attrait du noir
Purge moi les sens
Je vis à jamais
Entre ces deux mondes
I will die in pain
So dark is my soul
Regarde-moi tomber
Stoppe ce flot de larmes
I will die in pain
Ma douleur est réelle
Je subis mon existence
Dans la loi du silence
Si sombre est mon âme
Et je gis dans les limbes
À la recherche
D’un nouveau postulat
Retrouver le chemin de ma vie
Et enfin quitter la voie qui m’emmène
Entre paradis artificiels et enfers dysphoriques
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7. |
Lame Soeur
05:54
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«Soulmates never die
Death walks with me
Am I unsane ? »
Lame sœur
Tu incarnes le mal
L’âme sœur
Apôtre de Bélial
Je me lie à toi
Vacillante raison qui
Me plonge dans les abysses
Ô âmes sœurs
Ses appels restent des murmures
Je me noie dans mes traumas
Souvenirs de voix sans textures
Prismes de l’au-delà
Elles m’invitent au trépas
Entends-tu l’anathème, cette mise à l’index
Je recherche mon souffle mais le néant m’étouffe
Le désespoir en moi s’avère être la voie
Nul avenir en somme
Cette vie m’abandonne, je vacille et tombe
L’aura funeste
Des cris d’écorchés m’invitant à la danse
Valse de mort au rythme lancinant
Aveuglement je me laisse guider vers les ombres
La vie s’éloigne
Les baisers de l’âme sœur
La beauté de la lame
La marque de mes peurs
J’aurais aimé rester sourd à tous ses appels
La laisser hurler, au creux de mon âme
Je ne suis que l’esclave
De sa volonté seule
Le tranchant de la lame
Répand la douleur et colore mes larmes
L’insomnie m’épuise, je vrille et me meurs
I’m Lost, Lame sœur
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8. |
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Pour être Hanté — nul besoin de Chambre —
Nul besoin de Maison —
Le Cerveau a des Couloirs — pires
Qu’un Lieu Matériel —
Bien plus sûre, la nocturne rencontre
D’un Fantôme extérieur
Que l’affrontement de l’intime —
Cet Hôte plus froid —
Bien plus sûr, de galoper dans une Abbaye,
Les Pierres à ses trousses —
Que sans armes, se battre contre soi —
Dans un Endroit désert —
Soi derrière soi, dissimulé —
Voilà la plus grande alarme —
De l’Assassin caché au Domicile
Bien moindre est l’Horreur —
Le Corps — s’empare d’un Revolver —
Il verrouille la Porte —
Oubliant un spectre supérieur
Ou Plus encore —
La douleur tient du vide—
Elle ne peut se rappeler
Quand elle a commencé —ou s'il fut
Un temps où elle n'était pas—
Elle n'est —que ce qui sera—
Son infini contient
Ce qui fut —éclairé pour voir
D'autres cycles —de douleur.
Ce n’était pas la Mort, car j’étais debout
Et que tous les Morts, gisent –
Ce n’était pas la Nuit, car toutes les Cloches,
Langue dardée, sonnaient Midi.
Ce n’était pas le Gel, car sur ma Chair
Je sentais – ramper – des Siroccos –
Ni le Feu – car le seul Marbre de mes pieds
Eût gardé frais, un Sanctuaire –
Pourtant, j’éprouvais tout cela ensemble,
Les Formes que j’ai vues
Apprêtées, pour l’Enterrement,
Me rappelaient la mienne –
Comme si pour l’adapter à un cadre,
On eût rogné ma vie,
Et qu’elle ne pût respirer sans clé,
On aurait dit Minuit –
Quand tout ce qui tictaque – stoppe –
Et que partout – bée l’espace –
Ou que l’Affreux gel – aux matins d’Automne,
Abolit le Sol Palpitant –
Mais surtout, le Chaos – Sans bornes – froid –
Sans une Chance, ou un espar –
Ni même l’Annonce d’une Terre –
Pour justifier – le Désespoir.
Poème d’Emily Dickinson
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9. |
Le Damné Hanté
12:27
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La pâle lumière
D’un néant fidèle
Sais-tu combien
Je suis mortel ?
Prisonnier d’un passé de sang
Le calice noir de tous mes maux
Les abîmes sont proches.
Mes angoisses me tuent
Et à vos yeux de profane
Je reste invisible, je m’isole
O my lord
Sauve ce qu’il reste de moi
Loin de vos yeux
La bête est là
Comme une ombre de haine
Le spectre vide évanescent
Brûle encore en moi
Aucune larme
Je suis mon propre mal
I’m the Haunted Damned
With the soul dressed in black
I threw all my sins
Into a pit of unholy fire
Ma raison se meurt
Je ne suis plus que l’ombre de moi-même
Loin de vos yeux
La bête est là
Un couteau rougi repose à mes pieds
Mes mains baignent dans mon propre sang
Again and again and again and AGAIN
Je suis la déchéance et le vide
Nulle émotion
Ne retient ma vie
Les forces occultes de la nuit
Se parent de noir
Le monde est contre moi, l’immortel
Au-delà de la frontière des sens
Enfin je lui cède
Sous un masque de mort, waiting for the spell
Le Damné Hanté
Froide est son étreinte
Hypnotisé par ce divin chaos
le mal en moi trouve son espace
O lord
Save my soul souls
Je suis le damné hanté
La vérité enfin je la vois
Immonde et belle, je te la dois
Par mon sacrifice
J’honore ta venue
Et ton ministère
Je le porte aux nues
I call your name, tonight
O please, hear me now
Les ailes brisées je brûle l’Eden
Les ailes brisées la souffrance est réelle
La terreur que tu as vu dans mes yeux
Elle est ancrée en moi et il se peut
Que je sois ce soir récompensé
Dans les mains du damné hanté
Il m’offre l’espoir d’un après
Ma souffrance est sa vérité
Je voyage dans ces territoires de mort
L’odeur du soufre m’apaise
Je me plie à sa loi du sang
Combien d’âmes vivent de mon mal être
Am i insane ?
Je suis ma propre idole
Imparfaite et maudite
Laissez-moi du temps
Aux ordres de mon esprit malade
Hypnotisé par ce divin chaos
Le mal en moi prospère et se pâme
Il trouve en moi le terreau
Propice à son essor
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Etat Limite France
Atmospheric black metal from France.
Wintersieg: Music, production, lyrics and vocals.
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