Music and vocals by Wintersieg.
Lyrics by Emil Cioran.
lyrics
« Comment avoir des idéaux quand il existe, sur cette terre, des sourds, des aveugles ou des fous ? Comment pourrais-je me réjouir du jour qu’un autre ne peut voir, ou du son qu’il ne peut entendre ? Je me sens responsable des ténèbres de tous et me considère comme un voleur de lumière. N’avons-nous pas, en effet, dérobé le jour à ceux qui ne voient pas et le son à ceux qui n’entendent pas ? Notre lucidité n’est-elle pas coupable des ténèbres des fous ? Sans savoir pourquoi, lorsque je pense à ces choses, je perds tout courage et toute volonté ; la pensée m’apparaît inutile, et vaine la compassion. Je ne me sens pas suffisamment normal pour compatir au malheur de qui que ce soit. La compassion est une marque de superficialité : les destins brisés et les malheurs irrémédiables vous poussent soit au hurlement, soit à l’inertie permanente. La pitié et la commisération sont aussi inefficaces qu’insultantes. De plus, comment compatir au malheur d’autrui lorsqu’on souffre infiniment soi-même? La compassion n’engage à rien, d’où sa fréquence. Nul n’est jamais mort icibas de la souffrance d’autrui. Quant à celui qui a prétendu mourir pour nous, il n’est pas mort : il a été mis à mort. »
supported by 8 fans who also own “Vanité de la Compassion”
BlackMetal Mélodique... mais hargneux ! Franco-Japonais.
Ici, un EP 4 titres relativement courts à 3 mn de moyenne, mais chargés, aux ambiances et mélodies variées, comme à leurs habitudes.
A mon sens, ceci doit s'écouter en entier, dans l'ordre (12'25) car chaque titre est fait pour aller à la suite.
Donc, pas de "favorite". EklektikTrip
supported by 7 fans who also own “Vanité de la Compassion”
I'm slowly starting to unravel the Swiss black metal scene's secrets. Aara's Triade I: Eos has repeatedly been put on my radar via BMP and Ippo, and rightfully so. Energetic, highly melodic black metal that has more happening in a single song than many artists deliver on whole albums. This had me on the edge of my seat for its entire duration, be it via the almighty (and muscular, what a fitting description!) riffs, the choral and banshee-esque singing or the drumkit assault. Immens! David Fischer